Présentation

Comment les journaux traduisent-ils les réalités financières pour le grand public? C’est la question que pose l’Observatoire du discours financier en traduction (Odft). Par traduire on entend le processus de médiation culturelle et de vulgarisation que les journalistes engagent pour expliquer au lecteur non initié et faire passer les complexités du monde de la finance. On vit à l’ère financière. La nouvelle matière première du pays, c’est la dette, et elle fait travailler beaucoup de monde. C’est en fait le moteur du néolibéralisme, cet autre mot qu’on entend partout et que l’Odft s’est donné la tâche d’étudier. Toute idéologie fabrique son discours; aussi, la question se pose : comment la presse participe-t-elle à renforcer le discours de l’idéologie dominante qu’est le néolibéralisme? Le blogue se consacre surtout à la veille journalistique et se fait au fil des mots forts qui surgissent dans les pages financières de journaux généralistes parus depuis 2001 au Canada. Si les mots de la finance vous occupent ou vous préoccupent, il est certain que le blogue vous intéressera. 

Philippe Lynes

Damian Tambini’s article, “What are Financial Journalists For?” (2010) is insightful and worthwhile in framing its argument in terms of how financial journalists themselves understand their role in corporate governance and the broader ethical responsibilities of their profession.

René Lemieux

Dans mon dernier billet, je commentais l’usage que fait Ianik Marcil d’un passage tiré de Friedrich Nietzsche.

René Lemieux

L’économiste Ianik Marcil a récemment publié le livre Les passagers clandestins : métaphores et trompe-l’œil de l’économie, dans lequel il propose une étude des métaphores à partir de son champ d’étude, l’économie.

Philippe Lynes

The thesis of the seventh chapter of John Sinclair’s Trust the Text (2004) is difficult, as it highlights the necessity of refraining from taking a stance on an emotionally charged problem (neoliberalism, for our purposes) in order to describe how language makes its meaning.

Philippe Lynes

Norman Fairclough, it seems, might follow Bourdieu in suggesting that a critical awareness of language, or CLA, can serve to challenge the dominant discourses of global capitalism.